Tout ce qu’il faut savoir avant de partir en CES!
Les bons plans CES regroupent les expériences avant/pendant/après la mobilité des volontaires qui sont partis à l’étranger avec Info Jeunes Grand Est – Reims.
Dans cette rubrique, il est possible de consulter des « bons plans » sur la langue, l’adaptation à un nouvel environnement, les services dans différents pays européens, les voyages pas chers, la dimension inter-culturelle ainsi que des conseils pour le retour du CES…
La langue
« Arriver dans un nouveau pays dont on ne maîtrise pas la langue peut être un peu stressant. Cependant, les cours de langue proposés par mon organisation d’accueil m’ont permis de progresser rapidement et ils ont facilité l’intégration dans la communauté locale. Même si notre niveau n’est pas très élevé au début, il ne faut pas hésiter à parler et échanger avec les gens qui seront reconnaissants des efforts fournis. »
(Virginie, 12 mois à Murcie en Espagne)
« Mon conseil serait bien évidemment de prendre des cours de langue quelques mois avant le départ, et surtout de bien maîtriser l’anglais, c’est quasi indispensable si on ne veut pas se retrouver en grande difficulté quand on arrive. Si on maîtrise l’anglais c’est vraiment un gros plus pour commencer l’aventure CES. »
(Maxime, 6 mois à Donetsk en Ukraine)
« Les lithuaniens sont très bons en anglais, mais il existe des situations où certains ne parlent que lithuaniens donc privilégiez d’apprendre les bases (bonjour, chiffres, merci, je voudrais, etc….) pour vous faire comprendre. Sinon il y a Google traduction qui marche aussi ! »
(Yacine, 11 mois à Kaunas en Lituanie)
Nouvel environnement
« Pour s’adapter facilement, il est intéressant d’avoir les mêmes occupations que dans votre pays d’origine, par exemple moi à Donetsk j’ai fait beaucoup de sport avec les habitants de la ville, que ce soit au football, basket, tennis, vélo, etc. J’ai beaucoup joué au football avec les jeunes de mon quartier, c’était superbe, après on se sent à l’aise et intégré. »
(Maxime, 6 mois à Donetsk en Ukraine)
« De la France à l’Espagne, je n’ai pas trouvé de gros écarts entre les environnements même si des différences existent, bien sûr. Par exemple, les horaires des repas sont différents, certains produits de notre pays d’origine ne sont pas disponibles dans le pays d’accueil, etc. Ce sont des petites choses auxquelles il faut s’accommoder. De manière plus générale, le fait d’être curieux et ouvert d’esprit assure (quasiment) une intégration réussie. »
(Virginie, 12 mois à Murcie en Espagne)
« Ca peut être un peu intimidant de se retrouver dans un environnement totalement nouveau et différent mais pas besoin de stress, ça va être une super occasion de découvrir de nouvelles choses ! Les autres volontaires sont dans le même cas et du coup vous allez tout découvrir ensemble et créer de super souvenirs. Il suffit de partir avec l’esprit ouvert et se souvenir de ne pas prendre les choses personnellement car souvent c’est juste des différences culturelles. Il y aura forcément des choses qu’on aimera ou pas dans ce nouvel environnement, mais c’est justement un bon moyen de découvrir en dehors de son pays et de ses habitudes. »
(Ombeline, 10 mois à Szczecin en Pologne)
« Kaunas est assez silencieuse et il y a beaucoup de forêt et de parc naturel qui sont magnifiques, en particulier les lacs gelés en janvier où il est possible de marcher dessus et voir l’horizon. À Kaunas il y a le D’Zem pub au centre de la ville où se regroupent pratiquement les étrangers (français, américain etc…). C’est un bon endroit pour rencontrer des gens, danser… L’inconvénient ? C’est un peu plus cher que la moyenne des bars à Kaunas, mais ça reste largement moins cher qu’en France à Paris ! »
(Yacine, 11 mois à Kaunas en Lituanie)
Les services bancaires
« En ce qui concerne l’ouverture d’un compte bancaire, mon organisation d’accueil m’a aidée dans les démarches ; j’avais choisi d’ouvrir un compte contrairement à d’autres volontaires avec lesquelles je travaillais. »
(Virginie, 12 mois à Murcie en Espagne)
« Quand j’ai voyagé en Moldavie, j’avais pas du tout fait attention au fait que la monnaie Moldave ne s’échange pas là-bas (ça été un gros souci pour chercher un logement par exemple…). »
« Savoir quelles sont les solutions quand on a des soucis avec les banques, par exemple les compagnies internationales de transfert d’argent peuvent te faire sortir de l’embarras en situation de crise financière ! »
(Paul, 12 mois à Chisinau en Moldavie)
Les services téléphoniques
« Les cartes sims ne sont pas chères (environ 10€), mais les crédits s’épuisent vite. Le mieux est de garder son forfait et d’avoir l’option internet en Europe (comme j’ai fait avec 20go pour 3€ de plus avec bouygues). Par contre si vous voulez commander sur internet il est obligatoire d’avoir un numéro lituanien (90% des cas) sinon vous ne pourrez pas commander. »
(Yacine, 11 mois à Kaunas en Lituanie)
« Depuis 2017, avec l’introduction de l’itinérance de son tarif téléphonique dans les pays européens, utiliser son téléphone dans l’UE n’est plus aussi compliqué que par le passé. Toutefois je conseille de vérifier les conditions contractuelles de son opérateur: finalement, j’ai trouvé plus convenable d’avoir un numéro français. »
(Greta, 11 mois à Reims en France)
« Il faut se renseigner bien auprès les différents opérateurs pour savoir si votre forfait est éligible à ce pays, pour éviter une facture salée. »
(Liban, 11 mois à Kaunas en Lituanie)
L’Argent (les moyens pour économiser)
« Concernant l’argent il est quand même conseillé d’avoir quelques économies avant le départ, même si dans 99% des cas vous pouvez partir sans économie je pense. »
(Liban, 11 mois à Kaunas en Lituanie)
« Même si je ne suis plus étudiante depuis plus d’un an, j’ai quand même pris ma carte étudiante avec moi et c’est un super plan pour voyager à moitié prix. En Hongrie, il suffit de baragouiner qu’on est étudiant de France, montrer la carte et c’est 50% de réduction sur tous les bus du pays (et parfois même pour aller à l’étranger). »
(Romy, 10 mois à Szekszard en Hongrie)
Les voyages
« Le corps européen de solidarité est vraiment un super moyen de voyager, je conseille vraiment d’en profiter pour découvrir le pays dans lequel on est. permet en posant ses jours de congés de vraiment voyager. En groupe avec les autres volontaires ou en solo, les possibilités de voyages sont vraiment un grand atout et il est possible de rencontrer des volontaires d’autres villes pendant les formations à l’arrivée et à mi-parcours et de leur rendre visite par la suite. »
(Ombeline, 10 mois à Szczecin en Pologne)
« Je conseille de partir avec un peu d’argent de poche pour pouvoir voyager! Il faudra utiliser le site Couchsurfing ou d’autres sites de ce type pour être hébergé à moindre coût. Le train est cher mais les billets régionaux pas du tout, il est donc possible de se rendre dans les villes aux alentours pour pas trop cher! »
(Mariette, 9 mois à Idro en Italie)
« Dans ma ville on est beaucoup de volontaires, du coup on loue régulièrement un minibus pour voyager, c’est moins cher (ou pareil), moins long que le bus, et plus sympa. Du coup, penser à prendre son permis, même s’il peut s’avérer compliquer de louer une voiture en tant qu’étranger pour aller à l’étranger! »
(Romy, 10 mois à Szekszard en Hongrie)
« Privilégiez les voyages en bus, c’est parfois plus simple et plus rapide. Le mieux est d’acheter directement sur place. Si vous venez de Kaunas et que vous voulez vous rendre à la capitale, prenez le train et évitez de réserver sur internet (c’est plus simple sur place et parfois moins cher). Par contre soyez à l’heure, les lithuaniens sont ponctuels ! »
(Yacine, 11 mois à Kaunas en Lituanie)
La dimension inter-culturelle
« On a toutes une culture différente et donc des habitudes, des systèmes de changements et il n’y a rien de mieux que de communiquer, de parler en cas de problèmes. Si il y a des difficultés c’est souvent à cause de malentendus qui peuvent facilement être résolus et il ne faut pas prendre directement les choses personnellement. De plus, échanger sur nos différentes cultures avec les autres volontaires est vraiment enrichissant et permet de réfléchir sur nos propres habitudes. Et bien sur rien de mieux que de cuisiner pour ses colocataires ou les autres volontaires pour partager la dimension interculturelle, découvrir les plats des autres pays est vraiment génial ! »
(Ombeline, 10 mois à Szczecin en Pologne)
« Pas grand chose à dire, les choses se font comme elles viennent! Certains volontaires habitaient le village voisin et nous avons pris contact avec eux. Nous avons rencontré beaucoup de volontaires lors du regroupement de fin de SVE car le premier ne nous a jamais été proposé. C’est dommage parce que c’est l’occasion de sympathiser et peut-être de revoir des gens dispatchés dans d’autres villes et leur rendre visite! »
(Mariette, 9 mois à Idro en Italie)
Le retour du CES
« De mon expérience et de celle de tous les volontaires avec qui j’ai pu échanger, le retour n’est jamais facile à vivre. Quitter un pays et tous les amis qu’on s’y fait est difficile mais pour le vivre au mieux, je pense qu’il faut vraiment prendre le temps de se dire aurevoir. Il faut prendre le temps de faire une dernière fois des choses avec les différentes personnes et aussi de faire seule une dernière fois des choses appréciées pendant le volontariat comme aller voir des lieux qui ont été importants dans notre expérience. Le dernier soir avec mes colocataires, on s’est échangé des lettres et photos qu’on a tous lu pendant notre chemin de retour, une seule à l’aéroport ou dans le bus. Je conseille vraiment de faire ce genre de choose, ça permet de rentrer dans son pays en important un souvenir des autres et aussi d’exprimer tout ce qu’on veut dire aux autres. Lire les lettres, une seule fois et pendant le trajet de retour vers la France aura vraiment été une transition entre la Pologne et la France et je pense que c’est utile pour avoir une meilleure arrivée. »
(Ombeline, 10 mois à Szczecin en Pologne)
« Pour être honnête, le retour après avoir effectué un CES d’un an a été assez difficile, notamment car pendant cette durée, nous construisons petit à petit notre vie au prix de quelques difficultés parfois mais de grand moments de bonheur aussi et puis, il faut ensuite refermer cette parenthèse. Bien préparer son retour, notamment sur le plan scolaire ou professionnel, me parait très important pour pouvoir mettre à profit au maximum ce qu’on a appris de cette période. »
(Liban, 11 mois à Kaunas en Lituanie)
« Le retour d’un CES est assez bizarre pendant quelques jours, car on retrouve un environnement que l’on a connu bien sûr, mais ceci vous semble nouveau à la fois. Pour moi par exemple j’ai pris mon retour en France comme un nouveau départ, en fait mon sentiment est que j’étais dans un nouveau pays, que je connaissais plus, mais après quelques mois, tu redeviens « normal ». »
(Maxime, 6 mois à Donetsk en Ukraine)
Et le plus important…
« Mon meilleur conseil est vraiment de partir avec le cœur ouvert et l’envie de découvrir de nouvelles choses. Il y a tant à découvrir et tous les gens présents dans la même expérience ont énormément à partager. Passer du temps avec des gens avec qui on n’aurait pas déjà été amis en France est aussi super intéressant. On apprend à découvrir des nouvelles facettes de notre personnalité, on apprend des autres et de leurs intérêts, passions. Des fois, il faut investir un peu plus d’énergie, d’efforts pour s’entendre avec quelqu’un et vraiment devenir des amis proches mais ça vaut réellement le coup ! Enfin, mon dernier conseil serait de ne pas mettre la pression : des fois on n’a pas envie de sortir ou de participer à un événement du groupe et c’est normal. »
(Ombeline, 10 mois à Szczecin en Pologne)
« Concentrez-vous plus sur ce qui passe autour du programme plutôt qu’au programme même. Investissez vous plus pour découvrir le pays apprendre une langue où vous faire des amis que le travail en lui même. Rester sérieux et efficace au travail tout de même. »
(Virginie, 12 mois à Murcie en Espagne)
« Echanger avec les autres volontaires tout au long de l’expérience est intéressant et permet de mieux appréhender sa propre situation et son propre projet. J’avais le sentiment d’être dans une « bulle CES», comme on pourrait le ressentir pour le programme Erasmus. Pour cela, en parallèle, il me semble très important de se mélanger aux locaux, ce qui est tout aussi enrichissant notamment sur le plan linguistique et culturel. »
(Virginie, 12 mois à Murcie en Espagne)